La lecture
kun, ou
kun'yomi (訓読み, « lecture sémantique »), d'un
kanji est une lecture dont la
sémantique reste issue du chinois, mais la prononciation est historiquement japonaise, contrairement au
on'yomi (音読み, « lecture phonétique »)) où la prononciation est également chinoise. Lors de l'introduction de l'écriture au Japon par les moines
bouddhistes chinois, au , celle-ci fut utilisée pour transcrire la langue japonaise. En effet, les caractères japonais de type kanji, (transcription japonaise du terme hanzi: ) sont historiquement des sinogrammes han : ils véhiculent un sens, que ce soit via un
pictogramme, un
idéogramme ou bien un
idéophonogramme chinois. Dans le cas de la lecture Kun, un kanji conserve le sens du sinogramme dont il est issu mais substitue sa prononciation par une prononciation japonaise, d'origine plus ancienne.